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 FRED FOREST / VINTON CERF / CENTRE EXPERIMENTAL DU TERRITOIRE / SECOND LIFE / NEW YORK
FRED FOREST - PREFACE DE VINTON CERF - CENTRE EXPERIMENTAL DU TERRITOIRE
CREATION SUR SECOND LIFE
GUERSHWIN HÔTEL
7 EAST 27 th STREET
NEW YORK, NY 10016
JEUDI 18 JUIN 2009
DE 18:00 A 22:00
Contact :
tel : 1 646 207 3404
energy@ferdinandcorte.com
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PREFACE : VINTON CERF
NEW CHIEF INTERNET EVANGELIST
Père fondateur de l'Intrernet avec le protocole TCP-IP
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Produit par ferdinand(corte)™
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La crise que nous subissons n’est pas une crise économique mais bien une crise éthique, une crise des valeurs et une crise du sens. Tout le reste en dépend bien naturellement.
Le Centre expérimental du Territoire est un outil de réflexion politique et social collectif, dont l’objectif reste celui de s’interroger en concertation sur la crise mondiale qui frappe de plein fouet la planète tout entière. Une crise dont l’origine s’identifie clairement aux dysfonctionnements des mécanismes spéculatifs que représente de façon emblématique Wall Street, dont les tentacules ont fini par envelopper le monde.
Selon l’opinion de Fred Forest, les artistes, à la faveur de cette crise, et désormais aguerris aux technologies de l’information, doivent constituer des centres de Pouvoir symboliques, destinés à contrebalancer les autres Pouvoirs. Les artistes dans la société de l’Internet doivent devenir les acteurs du sens. L’outil original que Fred Forest propose met en œuvre une plate-forme d’échanges qui a pour but de recueillir et d’activer des options pour un monde meilleur, plus solidaire, moins tributaire du profit érigé comme règle première.
target=_new>http://slurl.com/secondlife/Conway%203/71/40/27
Si l'Amérique avec l'élection de son nouveau President a affirmé clairement sa volonté de changement, il serait souhaitable qu'en art se manifeste une même volonté de reconversion et de régéneration. Se manifeste également cette détermination, par rapport à des circuits et des modèles aujourd'hui obsolètes dans le contexte du XXI siècle. Des valeurs manipulées et imposées par les seuls diktats d'un marché bénéficiant de la complaisance des Institutions. C'est parce que nous avons besoin de sens que les artistes doivent y répondre.
avec le concours du Groupe Charlois
target=_new>http://www.fredforest.org
target=_new>http://www.webnetmuseum.org
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PREFACE DE VINTON CERF
Je connais Fred Forest depuis une dizaine d’années. Je l’ai rencontré pour la première fois à Autrans, où tous les ans se déroule en France un colloque dévolu à Internet et aux réseaux. Ces journées, très riches en informations échangées, et à une époque en pleine phase du développement de l’Internet, réunissaient tout ce qui pouvait compter à l’époque de chercheurs, de personnalités politiques, de responsables de sociétés, d’institutions... Dans l’assistance, et parmi les intervenants, Fred Forest était, le seul artiste présent…Les hasards de la circulation dans les couloirs d’un colloque, nous ont mis en présence l’un de l’autre, et notre curiosité réciproque nous a conduit à nous interroger mutuellement. Je lui avais fait part de mon grand étonnement de trouver un artiste dans un lieu dévolu aux technologies de communicationÊ! Étant en France, j’aurai imaginé plutôt avoir l’occasion le rencontrer au Louvre, rue de seine, au quartier latin où les galeries d’art abondent, ou encore au Centre Georges Pompidou…Dans les réunions où je me manifeste de façon professionnelle, je suis plus habitué à croiser en général, des ingénieurs, des administrateurs de société ou des responsables d’institutions.
En quelques mots, Forest a su me convaincre, avec la passion qu’on lui connaît, que sa présence était aussi légitime que celle de toutes les autres personnes qui gravitaient autour de nous, pendant le quart d’heure de pause-café qui nous avait été généreusement concédés par les organisateurs entre deux interventions. J’ai eu l’occasion par la suite, de mieux connaître son travail, et de comprendre en quoi et pourquoi cette démarche singulière était bien en liaison étroite avec le médium Internet et sa relation avec l’art. J’ai compris que Fred Forest, depuis toujours, avait été un expérimentateur et un chercheur de sens. J’ai compris combien il avait déjà, dans sa tête et dans ses dispositifs, fait de l’Internet, avant même qu’Internet n’existe !Les notions de présence à distance, d’ubiquité, de temps réel, d’interactivité, de réseau, d’hypertexte, lui étant parfaitement familières. En pionnier dans le domaine de l’art, avec des artistes comme Name June Paik, Roy Acott et d’autres encore, il avait, dès les années 70, expérimenté les nouveaux modèles esthétiques d’une société en mouvement et en mutation. C’est bien pour cela, en 1999, quand il m’a présenté son projet de mariage sur Internet avec l’artiste numérique, Sophie Lavaud, et que j’ai accepté d’emblée d’être leur témoin pour cet événement en première mondiale. Mariage ayant pour cadre la ville d’Issy-les-Moulineaux, et pour maire le ministre André Santini, bien connu pour le soutien qu’il a toujours apporté aux nouvelles technologies dans sa ville. L’intérêt de ce mariage, c’était qu’il anticipait sur ce qui se met en place aujourd’hui en matière de réalité augmentée, et qu’il nous induisait, en anticipant, à prendre conscience comment une cérémonie citoyenne, pouvait devenir aussi, dans la société de l’Internet, un rituel social induit par les usages.
Je ne vais pas m’étendre, ici, sur les très nombreuses utilisations et expérimentations, au titre de l’art, que l’artiste a réalisées depuis 1995 sur le web. Aujourd’hui , pour son exposition à la White Box, il utilise Second Life comme support de ses œuvres, en proposant un laboratoire d’idées pour le futur. L’artiste qui est souvent perçu comme un provocateur-né utilise Second Life comme un outil collaboratif et critique, pour interroger une société en crise. Une société dans laquelle avec des outils comme ceux d’Internet, il en devient un acteur à part entière, s’efforçant de promouvoir la sagesse et la solidarité pour tous et pour un monde meilleur.
Vinton Cerf
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LE DEMI-SIECLE DE PIERRE RESTANY ( sur la photo Pierre Restany et Fred Forest Biennale de Venise 76)
FRED FOREST NEW YORK GERSWHIN HÖTEL & WHITE BOX